En fin de parcours de formation musicale et instrumentale, le temps du bilan et de la réflexion est naturel et bienvenu. Plusieurs questions reviennent en boucle : Où naît la musique ? Qui définit le beau ? Ce mémoire de recherche est avant tout une réflexion autour de l’apprentissage de la musique. Où se fait-il ? Comment se fait-il ? Quelle place tient l’élève, entre la partition et le professeur ? Faut-il avoir une « oreille absolue » pour devenir musicien ? Faut-il « être bon lecteur » pour devenir musicien ? La musique, serait-elle une pratique culturelle élitiste ? C’est oublier combien la musique « folklorique » persiste en mémoire, comme une basse continue. C’est ignorer combien la musique a des effets sur le corps. Les récentes découvertes des neurosciences n’ont pas fini de nous étonner : plasticité du cerveau et capacités de notre mémoire. L’enseignement musical va bouleverser ses méthodes, pour mettre « l’écoute » au centre de méthodes « actives ». Ainsi la musique sincère naît essentiellement au coeur de l’homme. La musique devient une aventure à partager, source d’un réel plaisir esthétique.