Dans la continuité des études menées par l’Association Femmes et Musique dans le but de faire connaître les compositrices françaises, cet essai présente la première d’entre elles à avoir abordé le théâtre lyrique : Louise Bertin. Pour affronter les préjugés qui excluaient alors les femmes de la voie créatrice Louise Bertin a pu s’appuyer sur l’amitié de Victor Hugo qui rédigea pour elle le livret de La Esmeralda. L’attention est ici attirée sur la spécificité de cette collaboration et le parcours original de cette artiste dans la première moitié du XIXème siècle.