Ce mémoire s'appuie sur des éléments historiques déterminants sortis d'un fil chronologique, sur des exemples de personnalités et courants de pensées représentatifs, sur des morceaux choisis de soli en particulier et enfin sur des témoignages de jeunes élèves qui seront les danseur.ses de demain. Il veut retracer un modeste historique de l’évolution du solo, allant de "l’entrée seul" en danse classique au XVIIe siècle, jusqu'à la rupture provoquée par les pionnières de la modernité. Il propose une analyse des deux soli que sont F et Stein de Dominique Bagouet et Panoramix de Maria La Ribot. Il s'arrête, enfin, sur des propos recueillis lors d'entretiens menés auprès d’élèves en danse contemporaine. Ce travail tente de traiter une question : le solo par sa forme a priori d’expression individuelle peut-il devenir une aventure collective et permettre au danseur comme à son spectateur, de faire l’expérience de l’autre ?