L’apprentissage de la danse en institution soulève de nombreuses questions notamment celle du cadre institutionnel (dispositifs qui concentrent les directives ministérielles) et du rapport enseignant/enseigné. De quelle façon ces différents cadres à la fois institutionnels, professionnels et relationnels agissent-ils sur la formation des élèves au sein d’une pratique collective ? Comment investir ces derniers pour mieux développer la singularité de chaque acteur (structure, élèves et enseignants) tout en favorisant un sentiment d’appartenance au bénéfice du collectif ? L’hypothèse défendue dans ce mémoire tend à prouver que les modèles du conservatoire et de la danse jazz pourraient constituer un renouveau des modes d’apprentissage. Dans une société où l’école républicaine peine à garantir l’égalité des chances, l’enseignement de la danse en institution ne pourrait-il pas remplir cette fonction démocratique de former des individus autonomes et éclairés ?